Est-ce que t’as cette douce chaleur
Est-ce que t’as en toi la lumière
Je suis la plume sur ton épaule
Je suis la douceur de ta peau
Est-ce que t’as en toi toutes les couleurs
Est-ce que t’as déjà été en apesanteur
Est-ce que t’as atteint cette légèreté
Je suis le soleil, je suis la fraîcheur
Je suis la plume, je suis la feuille
Est-ce que t’as la plume sur la feuille
Est-ce que t’as le soleil dans ton cœur
Je suis la couleur la douceur la fraîcheur
Je suis le cœur sur la plume et la feuille
M.D.
J’aime l’empreinte des pas égarés dans le sable
Traces sur la laisse lasse laissée à la langueur de l’océan
J’aime le murmure des vagues qui s’étirent et s’étendent
Trace salée sur la langue de l’eau
J’aime la saveur ambrée de l’ombre qui s’embellit en ombelles délicates
Traces fugitives des mouvements du vent
J’aime les lueurs éphémères des étoiles en feu
Traces flamboyantes
Traces éphémères figées dans l’œil du néant
J’aime la légèreté de l’air où se fond la plume
Chanson douce en forme de lune sur les arpèges de l’instant
Trace de la brise qui s’éternise en caresse de peau
J’aime la promesse de l’aube et la cantilène du soir
Traces fondues dans le sang du ciel
Traces perdues au fond des gouffres rose et miel
J’aime le parfum âcre de la terre ouverte
Or brun offert à la face du monde
Traces ancestrales jouant dans l’onde infinie des temps retrouvés et perdus
J’aime l’orgueil épineux du velours de la rose
Ses appels fervents qui emplissent et alourdissent l’air en couronnes lascives
Trace de ses épanchements sans fin
J’aime
M-P.
Je suis l’oiseau, je suis le ciel
Je t’offre ce voyage et il n’est pas superficiel
Je suis une planète, je suis la galaxie
Je t’offre ce voyage et il est infini
Je suis un roc, je suis un menhir
Je t’offre ce voyage, je l’espère, tu vas venir
Je suis un cil, je suis tes yeux
Je t’offre ce voyage et puis un et puis deux
Je suis l’iris, le ciel gris, la lumière
Je t’offre cette ce voyage, cette vision légère
Je suis qui tu voudras
Je t’offre ce voyage et puis, oui, je l’espère, tu viendras
C.H.
J’entends le poème de Baudelaire papillon léger.
Je ressens la rime le mot le texte qui est né
J’écris ma pensée duvet noir tatoué
Je vois l’encre dessin sur ma peau imprimée
Je t’offre l’oiseau papillon de ma pensée.
Je me sens une fleur sentiment abandonné……
N.F.
J’avoue que c’est bon
D’avoir la légèreté de l’oiseau
D’alléger poids des qu’en-dira-t-on
Mais je suis une femme de la terre
Les pieds au sol, sédentaire,
J’écris à l’encre noire
Je rime pour ne pas choir
Est-ce que t’as déjà volé dans tes rêves
Des ailes aux reflets stellaires
Accrochées à tes bras ?
Mais je suis une femme de la terre
Les pieds au sol, sédentaire,
J’écris à l’encre noire
Je rime pour ne pas choir
Je tâche avec mes mots
Pliés dans ma poche, incognitos
Que la vie résonne dans mon cœur
Qu’ils m’emportent vers l’ailleurs
Je suis une femme de la terre
Les pieds au sol, sédentaire,
J’écris à l’encre noire
Je rime avec l’espoir
G.G.
As -tu déjà senti l’encre ?
Quand y’en a plus, c’est cruel
As-tu déjà entendu teinter les mots ?
Les écouter, c’est du miel
J’aime les mots qui pétillent
Dans le feu des papilles
J’aime les mots qui sont crus
Quand je n’suis plus crue
J’avoue que les mots, c’est un cri
J’suis crevée, j’suis nourri